Pézenas, 62ème recontre du cinéma du 21 au 27 février "le cinéma indépendant américain"

03/02/2025

Pézenas, 62ème recontre du cinéma du 21 au 27 février "le cinéma indépendant américain"

BLOOD SIMPLE

Joel et Ethan Coen

USA – 1984 – 1h39 – interdit aux moins de 12 ans MARDI 25/02 09h00 au Cinéma

Avec : Frances McDormand, John Getz, Dan Hedaya

Visser, un détective privé que les scrupules n’étouffent pas, est chargé de surveiller la jeune et jolie Abby pour le compte de son mari, Julian Marty, un patron de bar malchanceux. Très rapidement, Visser lui apporte des preuves qu’Abby a depuis quelque temps une liaison avec Ray, un employé de Julian.

« Outre le fait de donner le ton de la filmographie déjantée des deux frangins les plus célèbres du cinéma américain contemporain, Blood Simple incarne un tournant dans le cinéma noir américain postmoderne, mixant burlesque et violence, hommage au patrimoine noir. » La Cinémathèque française

GOOD TIME

Benny et Josh Safdie

USA – 2017 – 1H41 – interdit aux moins de 12 ans MARDI 25/02 à 14h30 au Théâtre

Avec : Robert Pattinson, BennySafdie, Buddy Duress

Un braquage qui tourne mal… Connie réussit à s’enfuir mais son frère Nick est arrêté. Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère,
 une autre option s’offre à lui : le faire évader. Commence alors, dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.

« Tout ceci paraît arbitraire, improvisé, mais procède en réalité d’une grande précision d’écriture et de mise en scène, permettant l’éclosion d’un drôle d’actionner, bizarre, indécidable, mi-haletant mi-burlesque. » Les Inrockuptibles

GUÉRILLA DES FARC, L’AVENIR A UNE HISTOIRE

Pierre Carles

2024 – 02h22 MARDI 25/02 à 14h30 au Cinéma

Pierre Carles dévoile un récit complexe, à la fois personnel, humain et politique sur 50 ans de vie de la guérilla colombienne. Entre 2012 et 2022, il a posé sa caméra dans la jungle, à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont pris les armes dans un contexte de profondes inégalités sociales et de violence politique. À travers les visages, les paroles, inoubliables, de celles et ceux qui racontent les années passées dans la jungle, le quotidien si peu quotidien, la loyauté et la violence, le difficile retour à la vie civile, il documente une période charnière : celle des négociations pour un processus de paix et la perspective pour ces protagonistes de sortir du maquis. Il en découle un récit historique au long cours qui vient interroger, in fine, les espoirs déçus du non-respect des accords de paix de la part du gouvernement colombien et les espoirs toujours en cours pour plus de justice et d’égalités sociales.

« Ce film est aussi une façon de reprendre le flambeau d’un certain cinéma engagé et de rendre hommage à deux réalisateurs français : Bruno Muel et Jean-Pierre Sergent, qui avaient porté haut ce cinéma-là lorsqu’ils sont allés filmer les FARC à leurs débuts en 1965. » Pierre Carles

L’AVENIR DE LA MÉMOIRE, DE L’ARGENTIQUE AU NUMÉRIQUE

Diane Baratier

France – 2013 – 1h25MARDI 25/02 17h30 au Cinéma

Quand son père, le cinéaste Jacques Baratier meurt, sa fille Diane découvre que sur les 30 films qu’il avait réalisés, l’un avait disparu et certains étaient en passe de le devenir. De cette découverte personnelle, la réalisatrice réfléchit à la disparition du cinéma alors que nous sommes à l’intersection d’un énorme bouleversement technologique et de la dématérialisation des supports. Film personnel de la directrice de la photo d’Éric Rohmer sur les conséquences du passage de l’argentique au numérique dans le monde du cinéma. De la fermeture des laboratoires aux inventions géniales d’artisans français, le film donne la parole à différentes personnalités connues pour leur engagement cinématographique.

« Le film balaie un grand spectre des différentes techniques liées au cinéma, sans jamais céder aux travers du reportage, et semble parfaitement ouvert aux « non initiés ». » La Cinémathèque française

LA DERNIÈRE PISTE – Meek’s cutoff

Kelly Reichardt

USA – 2010 – 1h44 MARDI 25/02 à 17h30 au Théâtre

Avec : Michele Williams, Bruce Greenwood, Paul Dano

En 1845, trois familles chrétiennes se laissent guider à travers les plaines de l’Oregon vers un Ouest idyllique par Stephen Meek, un trappeur terriblement vantard et agressif. Il prétend les y conduire en empruntant le raccourci idéal, mais en réalité le convoi tourne en rond dans une zone désertique. Dès lors, leur instinct de survie va forcément les confronter à des questions morales… La réalisatrice renouvelle ici le western tout en le démythifiant.

« D’une intelligence rare, le film saisit par sa pureté esthétique (les modèles hollywoodiens semblent revenir d’entre les morts) et son acuité – parfois déstabilisante – à poser de véritables questions morales. » Critikat.com

THE WALL

Philippe Van Leeuw

Belgique – 2023 – 1h36MARDI 25/02 à 21h00 au Cinéma

Avec : Vicky Krieps, Mike Wilson, Haydn Winston

Jessica Comley fait partie de la police des frontières américaines entre l’Arizona et le Mexique. Dans ce désert cruel, elle est fière et déterminée à défendre par tous les moyens l’Amérique contre les trafiquants de drogue et l’immigration clandestine. Mais à force de repousser sans cesse les limites, une de ses interventions tourne mal…

« Avec The Wall, Philippe Van Leeuw nous amène au cœur de la banalité du mal. Sa caméra ne lâche pas son héroïne, incarnée avec force par Vicky Krieps, formidablement anesthésiée de tout sentiment ou émotion dès qu’il s’agit de défendre « sa » frontière. Son film, à travers ce portrait de femme blanche américaine – un choix qui renforce de façon implacable son propos – exprime beaucoup de l’Amérique d’aujourd’hui, celle de Trump qui a peur de l’autre, qui se replie sur elle-même et qui assume. Et c’est terrifiant. » Le Soir

WINTER’S BONE

Debra Granik

USA – 2010 – 1h40 MARDI 25/02 à 11h00 au Cinéma

Avec : Jennifer Lawrence, John Hawkes, Kevin Breznahan

Ree Dolly a 17 ans. Elle vit seule dans la forêt des Ozarks avec son frère et sa sœur dont elle s’occupe. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n’a pas d’autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Ree va alors se heurter au silence de ceux qui peuplent ces forêts du Missouri.

« Winter’s Bone est sans doute ce que le cinéma américain indépendant peut nous offrir de plus beau et de plus fort. » Paris Match


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