Pézenas, 62ème recontre du cinéma du 21 au 27 février "le cinéma indépendant américain"

03/02/2025

Pézenas, 62ème recontre du cinéma du 21 au 27 février "le cinéma indépendant américain"

SLACKER

Richard Linklater

USA – 1991 – 1h37 LUNDI 24/02 à 09h00 au Cinéma

Avec : Richard Linklater, Rudy Basquez, Jean Caffeine

Quelques heures à Austin, Texas, un jour d’été en 1989. La caméra suit un passant puis l’autre, voyageant à travers les rues de la ville et multipliant de curieuses rencontres : jeunes excentriques, velléitaires et complotistes, personnages originaux et anticonformistes.

« On pourra évoquer la pratique du zapping. Linklater a déclaré : "Slacker était un des films de la première génération à avoir à disposition la télécommande du téléviseur. Nous pouvionscommencer à créer nos propres récits en regardant cinq minutes de ceci, puis une minute de cela. C’était dans ma tête comme une possibilité narrative. J’ai imaginé que vous regardiez Slacker comme si vous surfiez sur des chaînes ou que vous alliez voir différents films. Et c’était une version vraiment primitive de ce qui est maintenant exponentiellement plus complexe." Slacker est resté comme le film d’une époque et d’une génération parce qu’il fait coïncider sa forme de film à la forme de vie de ses personnages. » Culturopoing

LE SEL DE LA TERRE – Salt of the eart

Herbert Biberman

USA – 1953 – 1h34 LUNDI 24/02 à 11h00 au Cinéma

Avec : Rosaura Revueltas, Juan Chacón, Will Geer

Au Nouveau-Mexique, les travailleurs d’une mine luttent pour améliorer leurs conditions de vie. Esperanza, enceinte de son troisième enfant est la femme de l’un d’entre eux. « Mon mari adonné 18 ans, la moitié de sa vie, à la mine, où il n’a connu que la dynamite et l’obscurité » dit-elle au début du film. Lorsque le tribunal interdit aux travailleurs de manifester, leurs femmes décident alors de les remplacer pour mener le combat…
 Réalisé, produit et interprété dans la clandestinité par des victimes du maccarthysme, dans des conditions de tournage semblables à une guérilla permanente, ce film a été interdit aux États-Unis jusqu’en 1965, où il n’a été distribué que dans une poignée de salles.

« Ce film est avant tout un acte d’héroïsme collectif. » Rosaura Revueltas
« Le Sel de la terre constitue la seule réponse cinématographique au maccarthysme, le seul défi à l’establishment hollywoodien. » Bertrand Tavernier

VIDANGE

Jean-Pierre Mocky

France – 1997 – 1h35 LUNDI 24/02 à 14h30 au Cinéma

Avec : Denis Lefrançois, Jean-Pierre Mocky, Marianne Basler

Juge de province débutante, Mireille Bertillet vient d’être nommée à Paris. Elle se voit confier une affaire délicate de corruption dans
 l’espoir que son manque d’expérience l’empêche de faire des vagues. Mais Mireille est obstinée. Ses progrès dans l’enquête ne tardent pas à embarrasser sérieusement ses supérieurs. Castellin, un personnage assez louche, est chargé de la manipuler pour l’éloigner de la vérité. Il séduit Mireille en se faisant passer pour écrivain.

« Retour de Mocky l’anar avec un film brouillon mais efficace sur la corruption. Ses principaux atouts restent la verve corrosive et
l’humour cru du cinéaste et la jolie performance sensible et déterminée de Marianne Basler. » Télé-Loisirs
«… sous cette dépense de férocité et d’exultation un peu forcée, la part de mélancolie et d’inquiétude dans la relation amoureuse de cet homme vieillissant (Castellin) et de cette jeune femme (la juge), dont les scènes intimes vibrent d’une étrange émotion. » Le Monde

GERRY

Gus Van Sant

USA – 2002 – 1h47 LUNDI 24/02 à 14h30 au Théâtre

Avec : Casey Affleck, Matt Damon

Deux hommes nommés Gerry traversent en voiture puis à pied le désert californien vers une destination qui n’est connue que d’eux seuls. Au fur et à mesure que se poursuit leur errance, leur amitié subit les premières difficultés.

« Le film de Van Sant montre avant tout deux personnages prisonniers de la limpidité de la lumière (limpidité qui est aussi pianistique, si l’on songe à la fluidité des musiques de Pärt et de Beethoven). » Positif
 
« (…) un film généreusement hybride, d’abord drôle et absurde, puis tout à la fois abstrait, sensoriel et épique… » Télérama

PAHOKEE, UNE JEUNESSE AMÉRICAINE – Pahokee

Patrick Bresnan et Ivete Lucas

USA – 2018 – 1h52 LUNDI 24/02 à 17h30 au  Théâtre

À Pahokee, petite ville rurale du sud de la Floride, le lycée, qui ne ressemble à aucun autre, est au centre de toutes les attentions.
 Avec son équipe de football américain invincible, ses concours et son extravagant bal de fin d’année, il rallie toute la communauté constituée à 98% de familles afro-américaines ou hispaniques à faibles revenus. À l’approche de l’entrée à l’université, 4 adolescents vivent une année pleine d’espoirs et de grandes célébrations. Un film touchant sur la vitalité d’une jeunesse qui refuse de cesser de croire.

« Dans nos films nous tenons à chroniquer les traditions culturelles, les rituels qui échappent généralement aux grands médias et à leurs idées biaisées sur ce que doivent être l’Amérique et son peuple. » Les auteurs
 
« Doté d’une formidable dimension imaginaire liée aux tracas des représentations collectives, Pahokee constitue le portrait le plus délicat et méticuleux qu’on ait vu depuis longtemps d’une communauté fraternelle, prise entre rites de fin d’études et réminiscences d’un sud agricole hanté
par la ségrégation. » Festival de Sundance

CHÂTEAU ROUGE

Hélène Milano

2024 – 1h47 LUNDI 24/02 à 17h30 au Cinéma

Quartier de la Goutte d’Or à Paris, métro Château Rouge, collège Georges Clemenceau. Chargés de leur insouciance et de leurs blessures, les adolescents doivent grandir. Ils construisent leurs personnalités, se perdent, se cherchent. Les adultes tentent de les guider malgré la violence du système.

« Si le film d’Hélène Milano, qui semble clore une belle trilogie amorcée par Les Roses noires et Les Charbons ardents, ne manque pas de séquences frappantes, c’est davantage à la réussite de ses portraits d’élèves qu’il le doit. Le film, en dépit de moments d’insouciance captés sur le vif, en tire une certaine gravité, oscillant, d’un dispositif filmique à l’autre, entre enthousiasme et désenchantement. Elle interroge, avec finesse et obstination, ce passage d’une année à l’autre, d’un établissement à l’autre, d’un âge à l’autre. Nous devons ainsi à Château Rouge, bien loin du tapis de la même couleur, l’une des plus l’une des plus mémorables séquences cannoises…. » Les Cahiers du cinéma

LES CHANSONS QUE MES FRÈRES M’ONT APPRISES – Songs my brothers taught me

Chloé Zhao

USA – 2015 – 1H34 LUNDI 24/02 à 21h00 au Théâtre

Avec : John Reddy, Jaishaun St John, Taysha Fuller.

Johnny termine l’école secondaire. Lui et sa petite amie Aurelia s’apprêtent à quitter la réserve indienne de Pine Ridge pour chercher du travail à Los Angeles. La disparition soudaine du père de Johnny vient bousculer ses projets. Il hésite également à laisser derrière lui Jashaun, sa petite sœur de onze ans dont il est particulièrement proche. C’est tout simplement son avenir que Johnny doit maintenant reconsidérer.

« Un héritage que dépasse la réalisatrice en s’attelant à la description de la réserve indienne dans laquelle vivent ses personnages (Pine Ridge, dans le Dakota), où la prohibition de l’alcool et son contournement ont des effets dévastateurs sur la communauté. Cette part du récit lui confère une estimable valeur documentaire. » Première

ROSA LA ROSE, FILLE PUBLIQUE

Paul Vecchiali

France –  1986 – 1h32 – Tous publics avec avertissement. LUNDI 24/02 à 21h00 au Cinéma

Avec : Jean Sorel, Marianne Basler, Catherine Lachens

L’histoire se déroule dans le nouveau quartier des Halles. Rosa est l’une de ses « princesses », la plus belle, la plus sollicitée. Sa force, c’est sa beauté, saine et éclatante qui ne s’accompagne d’aucun interdit. Elle reste gaie, disponible, et accueille ses clients avec une grâce d’adolescente et une tendresse quasi maternelle. Ce jour-là, Rosa a 20 ans.

« Rosa la rose est emblématique du cinéma artisanal de Paul Vecchiali, à la fois traditionnel et avant-gardiste. On aime ce cinéma qui se fiche de « la justesse » et de la vraisemblance, qui occulte les problèmes majeurs du milieu qu’il décrit (le Sida est à peine évoqué au détour d’une réplique), fait pousser la chansonnette à ses acteurs sans être apparenté au genre musical, et élimine tout artifice dramatique dans le jeu de ses comédiens. »AVoir-ALire
« Bourré d’émotion et de nostalgie, de références et clins d’œil, un film de charme et de poésie comme on n’en fait plus. » Télérama

Rencontre Cinéma de Pézenas est un événement organisé par la Fédération
des Ciné-Clubs de la Méditerrannée - www.lafccm.org

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