Pézenas, 62ème recontre du cinéma du 21 au 27 février "le cinéma indépendant américain"

03/02/2025

Pézenas, 62ème recontre du cinéma du 21 au 27 février "le cinéma indépendant américain"

Le Petit Fugitif

Raymond Abrashkin, Morris Engel, Ruth Orkin

USA – 1953 – 1h20 – Tout public SAMEDI 22/02 à 9h00  au  Cinéma

Avec : Richie Andrusco, Richard Brewster, Winifred Cushing

À la suite d’une mauvaise blague, un petit garçon de Brooklyn, Joe, 6 ans, croit avoir tué son frère. Il s’enfuit alors dans le parc d’attractions de Geney Island…
 Le film porte un titre de western… et c’en est un, en noir et blanc.

« Le Petit Fugitif est un film unique, saisi à la hauteur d’un enfant dont il partage les sensations et émotions avec une incroyable proximité. Il est signé par trois personnes, les trois seules de l’équipe en fait. Mais son auteur principal est Morris Engel qui, sans le savoir, allait révolutionner le cinéma avec ce premier film à tout petit budget. » 100 Grands films pour les petits
« Une œuvre avant-gardiste qui a ouvert la voie au cinéma indépendant américain. » CNC

SHADOWS

John Cassavetes

USA – 1959 – 1h21 SAMEDI 22/02 à 11h00 au  Cinéma

Avec : Ben Carruthers, Lelia Goldoni, Hugh Hurd

États-Unis, années 60. Benny, Hugh et Lélia sont frères et sœur et partagent à New York le même appartement. Alors que Benny passe ses journées dans les rues et les bars, Hugh tente de faire carrière comme chanteur de jazz. Lélia, quant à elle, veut être écrivain. Tous trois veulent aussi aimer et être aimés…

« Shadows se situe à cette charnière entre le crépuscule des studios de l’âge d’or et le souffle du Nouvel Hollywood. Ni de l’un, ni de l’autre, il constitue, à sa sortie en 1959, la proposition marginale par excellence : indépendant de toute généalogie esthétique du cinéma, il n’est pas l’enfant d’une quelconque influence, mais tente plutôt de définir, en partant de zéro, son propre langage. Il n’est pas non plus le père d’un mouvement : ni un manifeste, ni une proposition dogmatique. Objet assez naïf issu directement de l’expérience théâtrale, vierge de tout code cinématographique, Shadows est d’abord l’histoire de l’invention fortuite d’une grammaire. » Critikat

VA SAVOIR

Jacques Rivette

France – 2000 – 2h34 SAMEDI 22/02 à 14h30 au Théâtre

Avec : Jeanne Balibar, Jacques Bonnaffé, Marianne Basler

Camille, une comédienne partie vivre en Italie, revient en France avec son nouveau compagnon, Ugo, et une troupe de théâtre pour
 donner dix représentations de Comme tu me veux de Luigi Pirandello. C’est la première fois qu’elle retourne à Paris depuis qu’elle a quitté Pierre, l’homme avec qui elle vivait. Camille redoute de le retrouver. Ugo a également son secret. Il est à la recherche d’un manuscrit inédit du grand Goldoni.

« Ancien critique durant la grande période des Cahiers, Jacques Rivette fait partie de la bande surnommée les « jeunes turcs » (Godard, Chabrol, Truffaut et Rohmer). Pratiquement tous ses films ont pour thème le complot, et pour indication géographique la ville de Paris. Rivette ne déroge pas à sa propre règle, sauf qu’ici nous avons affaire non pas à une machination, mais plutôt à une sorte de chassé-croisé amoureux dont les nombreuses pistes narratives donnent au film une élégance toute feutrée. » Il était une fois le cinéma

Hostiles

USA – 2017 – 2h14 SAMEDI 22/02 à 14h30 au Cinéma

Avec : Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi

À l’aube de la retraite, un capitaine de cavalerie se retrouve contraint d’escorter un ancien chef de guerre Cheyenne, mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent une jeune femme traumatisée, seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, qui se joint à eux dans leur périple. L’action se situe à l’aube de la révolution industrielle, après les guerres qui ont opposé colons et Indiens, tout comme la guerre fratricide entre Cheyennes et Comanches, et s’attarde sur les conséquences d’un conflit dont les morts se sont comptés par dizaines de milliers Scott Cooper signe un western moderne brutal, sous haute tension et mélancolique, nourri d’une indiscutable puissance cinématographique. Il renoue avec les codes du genre, tout en proposant un hommage vibrant au sort des Amérindiens.

« Le périple, lent, à travers d’amples paysages sauvages. Le souci de réalisme quant au dialecte et aux coutumes des Cheyennes, la violence qui peut surgir à tout moment, à l’extérieur ou à l’intérieur du groupe, voilà ce qui fait l’attrait de ce western grave, majestueux, avec quelques touches d’emphase. » Télérama

À BOUT DE COURSE – Running on empty

Sidney Lumet

USA – 1988 – 1h55 SAMEDI 22/02 à 17h30 au  Théâtre

Avec : River Phoenix, Christine Lahti, Judd Hirsch

En 1971, Arthur et Annie Pope, des activistes, ont fait exploser une usine de napalm pour protester contre la guerre du Vietnam et, sans le vouloir, ont handicapé à vie un gardien. Depuis, ils sont en cavale avec leurs deux fils, déménageant sans cesse et changeant d’identité pour échapper aux agents fédéraux, toujours à leurs trousses.

« À bout de course, un film qui ne cesse de monter et descendre la gamme de nos affects, raconte en vérité le choix déchirant pour tout un chacun entre la chaleur des sensations venues de l’enfance et l’accès nécessaire, solitaire aussi, à une expression consciente d’elle-même. » La Cinémathèque française
 « Doit-on payer le prix de ses engagements passés ? Que sont devenus, 20 ans plus tard, les activistes du « flower power » ? Le film de Lumet a l’audace, dans un cinéma américain frileux, de traiter un sujet politique. Le scénario est d’une intelligence et d’une délicatesse rares, confrontant
l’obstination idéologique du père au désir de norme de son fils. » Télérama

LE CONCERT

Radu Mihaileanu

Fr / Belg / It / Rus / Roum – 2009 – 02h00 SAMEDI 22/02 à 17h30 au Cinéma

Avec : Mélanie Laurent, Alexeï Guskov, Dimitri Nazarov

À l’époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique et dirigeait le célèbre orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais… comme homme de ménage.

« Avec sa générosité bouillonnante, le réalisateur de Va, vis et deviens signe une fable chaleureuse sur la revanche des humiliés, exclus de leur propre vie, qui retrouvent dignité et joie de vivre. C’est formidablement joué et emporté par la virtuosité de Mihaileanu […] » Figaroscope
« En ces temps d’individualisme à tous crins, il conjugue ici son obsession de l’imposture rédemptrice avec une réflexion sur la beauté des combats solidaires. » Le Monde

DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES – The Effect of gamma rays on Man-in-the-Moon Marigolds

Paul Newman

USA – 1972 – 1h40 SAMEDI 22/02 à 21h00 au Théâtre

Avec : Joanne Woodward, Nell Potts, Roberta Wallach

Béatrice Hunsdorfer est une veuve d’une quarantaine d’années qui élève seule ses deux filles : Ruth, adolescente rebelle et Matilda, jeune fille timide et idéaliste qui trouve le réconfort dans le soin qu’elle prodigue à son lapin et dans les projets scientifiques qu’elle réalise avec l’école.

« Par bien des aspects, ce film rappelle Wanda, l’unique film réalisé en 1970 par l’actrice Barbara Loden. Même regard impitoyable et infiniment généreux, même type de personnage féminin détruit, aimant et destructeur, même splendeur des cadrages… Cassavetes n’est pas loin, De Palma non plus : la nature des relations mère-fille qui se nouent ici, la performance de la petite Matilda, la collégienne de la séquence d’ouverture et le soir de la finale du concours de sciences de son lycée, annoncent l’arrivée de Carrie (1976), de Brian De Palma. » Le Monde

LA SOURCE DES FEMMES

Radu Mihaileanu

France – 2011 – 2h11 SAMEDI 22/02 à 21h00 au  Cinéma

Avec : Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Hiam Abbass

Dans un village isolé d’un pays du Sud qui ressemble au Maroc ou à l’Algérie, les femmes se brisent le dos en allant chercher, chaque jour, de l’eau à la source. À la buvette, les hommes les regardent passer, indifférents, sans jamais les aider. Le manège dure jusqu’au jour où elles décident que tout cela doit changer, que l’esclavage est révolu. Oui, mais comment faire ?

« Le cinéaste en a fait un film plein de charme et de tendresse, lumineux conte oriental en forme de déclaration d’amour à la femme musulmane. Pas de mort pourtant dans cette comédie chantante, mais une joie de vivre communicative. » Figaroscope
« Inspirée d’un fait divers authentique qui s’était produit en Turquie il y a dix ans, cette histoire étonnante a nourri le scénario. D’une tonalité à la fois grave et joyeuse, le long métrage offre à une pléiade d’actrices d’origine maghrébine une partition chorale tonique et attachante. » Le Parisien

La Rencontre Cinéma de Pézenas est un événement organisé par la Fédération
des Ciné-Clubs de la Méditerrannée - www.lafccm.org

 

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