Entraygues en Aveyron, festival "La grande Confluence" du 4 au 07/07/24
12/06/2024
Au Programme:
C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing...
Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’oeuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes.
Des répétitions aux représentations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille.
Masacrade. Tragi-comédie de voltige suicidaire De et avec Marine Fourteau, Angèle Guilbaud et Marcel Vidal Castells - Cie Marcel et ses Drôles de femmes
Masacrade, c’est 45 minutes de spectacle tout public, 7 actes de trapèze mini-volant, 1 voix off, 3 interprètes, 1 tapis gonflable, 25 costumes et 1 régisseur pyromane.
Les Marcels forment un trio complice, généreux, avec un grain de folie qui leur est propre et les rend redoutablement attachants.
Ils ont la délicatesse d’aborder avec légèreté́ un sujet profond, de faire très sérieusement des choses absurdes, et d’amener de la virtuosité́ sans jamais se prendre au sérieux.
La peur n’évitant pas le danger, ils ont décidé́ de rire de la mort pour mieux l’appréhender.
Samedi 6 et dimanche 7 juillet à 20h15 Durée : 45 mn. Tout public.
Suzanne : une histoire du cirque D’Anna Tauber et Fragan Gehlker - Cie L’Association du Vide
Années 1950 : Suzanne et son mari présentent à travers le monde un numéro de voltige époustouflant. A 10 mètres de hauteur, sans filet. À chaque représentation, il faut le geste juste, sûr, exact, pour conjurer le risque. Quitte ou double, à chaque fois.
2017 : Anna rencontre Suzanne, nonagénaire. Découvre son histoire. Et s’interroge. Sur le cirque de la « grande époque », les servitudes qu’il imposait, la liberté qu’il offrait. Sur un art singulier, exigeant et éphémère, où l’on s’engage tout entier, mais qui s’accomplit dans l’instant, et ne subsiste que dans le souvenir de quelques-uns. En racontant Suzanne, et en tirant de l’oubli son numéro- fétiche, Anna cherche ce qui résiste au passage des années.
Que reste-t-il de nous, de nos risques, nos gestes, nos moments d’incandescence ? Que reste-t-il de nos beautés et nos perfections passées ? De la grâce et du temps, lequel abolit l’autre ?
Samedi 6 et dimanche 7 juillet à 16h15 Durée : 1h20 mn. À partir de 10 ans. Jauge limitée, réservation conseillée.
La Balançoire Géante De et avec Sidney Pin – Cie La Volte-cirque
Quand t’es champion du monde, c’est la classe non ? Ça veut dire que t’es au top. Au top du top même. Champion du monde ça veut dire qu’il n’y a personne, dans le monde entier, qui le fait mieux que toi. T’es au sommet de la chaine alimentaire en quelque sorte !
La balançoire géante est un sport extrême inventé en Estonie dans les années 1990. Se pratiquant à la manière du saut à la perche (on annonce une hauteur à réaliser), l’objectif est de réaliser un tour complet sur la plus grande balançoire possible.
Aujourd’hui, Sidney va tenter de battre son record personnel. A la croisée d’un spectacle de cirque, d’un atelier de voltige aérienne et d’une séance chez le psy, le spectacle s’invente en direct, avec l’aide du spectateur, invité à participer à un entrainement de balançoire géante.
Sidney s’y confie sur son virilisme, sa quête de performance, Emmanuel Macron, Tina Turner et Richard Wagner.
Dimanche 7 juillet à 19h
La Chaleur in situ Chorégraphie : Madeleine Fournier, Chant : d'après Henry Purcell - Cie Odetta
« La Chaleur c’est l’amitié, la joie d’être ensemble, l’amour, la solidarité. L’excès de chaleur évoque la sécheresse, le désert, la mort,
ou encore le réchauffement climatique qui annonce la fin de notre espèce. Guidée par la musique de Purcell et la figure des Muses
inspiratrices des arts et de la joie, j’envisage La Chaleur comme une sorte d’opéra expérimental qui célèbrerait le cycle de vie et de mort. » Madeleine Fournier.
« Il faut imaginer qu’ils chantent, il faut imaginer qu’ils dansent, et surtout que pour eux c’est exactement la même chose : une affaire de souffle. Dans La Chaleur, avec quatre partenaires merveilleux de drôlerie folâtre, avec Purcell chanté comme on respire, Madeleine
Fournier fabrique un mythe gai du recommencement, entre Club des cinq baroque et Le Printemps de Botticelli en baskets ».
D'après Philippe Mangeot
Madeleine Fournier a été soutenue par Nos Lieux communs pour adapter sa pièce La Chaleur à l’espace public et paysager.
Vendredi 5 et samedi 6 juillet à 18h45 Durée : 45 mn. Tout public.
Hot dog (création) De et avec Mathieu Bleton, Jonas Julliand et Karim Messaoudi - Cie Le Galactik Ensemble
Hot dog est une fresque acrobatique, burlesque et musicale des luttes à travers l’histoire. On y glisse d’une épopée chevaleresque à une bagarre de village, d’un pas-de-deux baroque à un combat de catch mexicain, en croisant au passage banquier, CRS, activiste…
C’est aussi une tentative de métaphore de l’Homme pris dans le tourbillon d’un monde complexe, où le zapping frénétique de nos imaginaires bouscule sans cesse nos équilibres précaires. Porté par un panorama musical coloré, Hot dog se compose d’une succession de paysages aussi forts que divers, bifurquant à travers les styles et les âges à la manière d’un cadavre exquis.
Vendredi 5 juillet à 21h Samedi 6 juillet à 21h30 Durée : 30 mn. Tout public.
Écho à Thaumazein De et avec Jonathan Guichard et Lauren Bolze – Cie H.M.G.
Que l’amour soit amical, passionné, anonyme, épistolaire, tordu, divin, jaune ou vert, il n’en demeure pas moins que nous espérons par son biais élever une partie de nos existences. Mais nous n’y parvenons jamais vraiment, de sorte que nous continuons à cultiver les possibles de nos rencontres volontaires et/ou inattendues, pour élaborer avec douceur d’incertaines promesses qui, espérons-le, combleront notre désir de complétude.
Écho à Thaumazein est une de ces rencontres, un moment de grâce hors du temps.
Deux protagonistes enlacés déambulent dans un jeu d’équilibre flottant. Dans l’incongruité de leur parcours, iels déposent sur le sol la trace de leur complétude.
Vendredi 5 juillet à 20h30 Samedi 6 juillet à 18h30 Durée : environ 15 mn. Tout public. En accès libre.
Direction artistique du festival : Christine Morquin · 06 24 35 21 32
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